Les études folkloriques
Por Bernardo Buarque de Hollanda
L'étude des traditions populaires en Europe a commencé à la fin du XVIIIe siècle. Fait intéressant, à la même période de la Révolution Industrielle et de la Révolution Française. Les intellectuelles de l'haute classe s'extasient devant la culture de la population pauvre ; cependant, la tradition orale du paysan arrive à sa fin. Les raisons de cette "mort" : la modernisation, l'industrialisation, l'urbanisation et l'unification territorial.
Dans les premières années du XIXe siècle, les écrivains du Romantisme, comme Goethe, ont recherché sur tout l'intérieur des régions de l'Europe, on y découvrant de nombreux fêtes, musiques et chansons. Les romantiques aiment la vie simple et naturelle des paysans. C'est la vie du bon sauvage. Ils sont pauvres, mais ils sont heureux.
Après quarante ans, des nouveaux étudiants en folklore ont critiqué ces anciens romantiques, les accusant d'avoir idéalisé la culture populaire. Ces nouveaux étudiants ont fait des recherches scientifiques sur les traditions populaires. Ils ont fondée en Angleterre la revue Folklore Society. En France, ils ont créé la revue Mélusine en 1886, dans le but de préserver le savoir du paysan et de l'artisan.
Au Brésil, l'étude systématique de l'art populaire a commencé à la fin du XIXe siècle. Sílvio Romero a fait de recherches très intéressantes sur les états du pays, où il a trouvé beaucoup d'informations. Les personnes ne savent pas lire et écrire, mais ils peuvent inventer. Au cours du XXe siècle, l'écrivant Mário de Andrade a étudié la littérature populaire, les mythologie des autochtones et le folklore africain.
Luís da Câmara Cascudo a écrit le Dictionnaire du folklore brésilien, parmi des centaines d'autres livres. Le musicien Villa-Lobos a fait son voyage en Amazonie et dans le Mato Grosso, en adaptant le folklore qu'il a trouvé à l'intérieur du pays. Il a composé plusieurs chansons classiques basées sur les sons des enfants, telles que "Teresinha de Jesus", "Sapo cururu" et "Passa, passa, Gavião".
Aujourd'hui, à Rio de Janeiro, il existe quatre grands centres de recherche sur la culture populaire : la Maison du Pontal, le Musée du Folklore, le Musée d'Art Naïf et l'Académie Brésilienne de Colporteur.
Edição Final: Guilherme Mazzeo
ID: {{comments.info.id}}
URL: {{comments.info.url}}
Ocorreu um erro ao carregar os comentários.
Por favor, tente novamente mais tarde.
{{comments.total}} Comentário
{{comments.total}} Comentários
Seja o primeiro a comentar
Essa discussão está encerrada
Não é possivel enviar novos comentários.
Essa área é exclusiva para você, assinante, ler e comentar.
Só assinantes do UOL podem comentar
Ainda não é assinante? Assine já.
Se você já é assinante do UOL, faça seu login.
O autor da mensagem, e não o UOL, é o responsável pelo comentário. Reserve um tempo para ler as Regras de Uso para comentários.